Laboratoire de recherche en psychopatho clinique à paris 13

En tous cas, il semble qu'il soit nécessaire de prolonger la pétition. Bon courage.

PS : j'ai posté sur Oedipe

En effet, laisser courir la pétition serait vraiment bien, on la présentera au cs du 20.

Sinon, on a rédigé une lettre "compte rendu-suite des événements-remerciements" qu'on aimerait envoyer à toutes les personnes qui nous ont soutenus. Et qui justifie que la pétition soit encore d'actualité. Pensez-vous que ce soit possible de faire ça pour les signataires de la pétition? Si oui comment? Est-ce qu'on ne pourrait pas faire un envoi sur leurs e-mails qui doivent bien être stockés quelque part?
Peut-être pourrait on mettre cette lettre déjà dans le forum dans la case "explications du problème" et la rendre accessible à partir de la pétition toujours en cour. Je ne me rend pas compte de ce qui est possible ...

Cette action même si elle n'est pas encore couronnée d'un succès franc a eu un énorme impact. Alors encore et encore merci. Dés qu'on sort la tête du guidon (examens + cette affaire qui demande encore beaucoup de travail et d'investissement) on se rend dispo pour aider les étudiants de paris 7.
On prévoit également d'honorer notre invitation à fêter le succès (énorme) de la pétition fin juin (grosse fête, on fait afretter le champagne par cargot!)

Eh ! le message d'au dessus c'est pas invité c'est mp

Je ne comprend pas pourquoi ça m'inscrit en invité, c'est mp.
C'est pas grave je suppose, je signerais mes messages alors.

Un de mes profs m'a posé ce matin cette question sur la situation de Paris 13, question à laquelle je n'ai pas pu répondre : comment se fait-il que ce soit le CS qui soit impliqué dans la disparition ou le maintien de ce labo ? D'après lui, c'est au niveau du ministère que ça se décide.
Quelle est la fonction en fait de faire mettre ce sujet à l'ordre du jour ?

Et il m'a aussi demandé s'il s'agissait d'un laboratoire ou d'une équipe d'accueil (au sein de laquelle il peut y avoir plusieurs labos).

Je ne suis pas assez au fait des rouages de la machine universitaire. Mp, pourrais-tu donner des précisions que je lui transmettrais ?

Voilà un (trop) bref résumé de la situation suite au Cs, on tache de poster quelque chose de plus détaillé un peu plus tard et un grand merci à vous!!
Hélène (Vice-Présidente AFEPCOP)

Décision du Conseil Scientifique du 20 Juin 2006:

Deux propositions ont été soumises au vote ce jour : la première soutenant l’habilitation du laboratoire d’université et la seconde préconisant une intégration de l’équipe de recherche de Mme Allouch au laboratoire "Psychogenèse et Psychopathologie ; recherches psychologiques, psychanalytiques et anthropologiques" dirigé par Mme Fourment. Chacune des solutions a obtenu seize voix.

Le vote du vice-président étant prépondérant en cas d’égalité, il a été proposé aux enseignants-chercheurs de Paris 13 de rejoindre le laboratoire de recherche dirigé par Mme Fourment.

Nous avons alors obtenu que tous les enseignants (sept Professeurs et cinq Maîtres de Conférence) soient intégrés au laboratoire et que les doctorants puissent s'y inscrire.

Les étudiants sont satisfaits par cette solution qui permet à l’université Paris 13 d’accueillir les 18 doctorants orphelins jusqu’alors et de garantir aux doctorants à venir l’existence d’un pôle d’excellence en psychopathologie d’orientation psychanalytique.

L'AFEPCOP

Caroline, je découvre à l'instant ton message du 1er juin ...
Peut-être est-il trop tard (très très désolée) mais je te répond quand même.
En fait il s'agissait d'une habilitation de laboratoire d'UNIVERSITE (et non pas national) pour permettre la poursuite des recherches du CPSC laboratoire national qui n'a pas été réhabilité par le ministère à l'issu de son mandat quadriennal. L'habilitation d'un labo d'université est décidé par le CS de cette même université et le ministère n'est consulté qu'à titre indicatif (avis favorable ou non).
J'espère que ça t'éclaire même si c'est un peu tard.
Je suis en train de préparer un historique complet (le plus court et précis possible) sur les modalités de recherche et de formation psy à Paris 13 pour éclairer ceux que ça interesse et démêler toutes les infos qui ont circulées, réactions à l'intervention des étudiants (apparemment inédit comme situation à Paris 13).
A bientôt donc pour plus d'info.
ps: n'oublie pas de prévenir quand tu es à Paris.

Pour tout ceux qui voudrait y voir plus clair sur la situation de la formation et de la recherche à Paris 13 en tant que pôle d'orientation psychanalytique:

HISTORIQUE DES MODALITES DE FORMATION ET DE RECHERCHE EN PSYCHOPATOLOGIE A PARIS 13


1997
Habilitations pour un mandat quadriennal du Laboratoire de Psychologie dirigé par le Pr Philippe Lévy regroupant toutes les disciplines de la psychologie enseignées au département et tous les enseignants titulaires.

2000
2 enseignants en psychopathologie, 3 enseignants en psychologie du développement et en psychologie cognitive souhaitent se séparer du laboratoire et former un nouveau laboratoire.

2001
Habilitation pour un mandat quadriennal de deux laboratoires nationaux :
1) Unité Transversale de Recherches Psychogénèse et Psychopathologie (UTRPP) dirigé par le Pr MC Fourment, composé de 5 Pr., 2 Pr. émérites et 5 MC.
Programme de recherche : construction des appartenances et pathologies du lien, étude comparative France/Brésil des effets des modes de vie suburbains, statut des opérations psychiques de l’adolescent, mode de pensée et utilisation de la langue au cours du développement, psychopathologie et contextes culturels.
2)Centre de recherche des Cliniques Psychanalytique, Sociale et Culturelle (CPSC) dirigé par le Pr. MC Lambotte, composé de 8 Pr., 3 Pr. émérites et 8 MC divisés en deux équipes de recherche :
- Clinique du narcissisme : aspects psychopathologiques et culturels (dépression, mélancolie, autisme, addiction, somatisation)
- Conduites sociales, interactions quotidiennes et comportements limites (interactions sociales et interpersonnelles, rituels sociaux, agirs, expressions de la violence, cliniques de la criminalité)
Avec des thèmes transversaux aux deux équipes tels que psychologie et psychopathologie interculturelles, psychanalyse et clinique du travail social.

2005
1) Réhabilitation pour un mandat quadriennal de l’UTRPP et ouverture d’un Master 2 recherche Développement, Psychopathologie, Clinique transculturelle coordonné par le Pr. MR Moro (appartenant à l’équipe de l’UTRPP).
2) Non réhabilitation du CPSC, fermeture de l’ancien DEA Psychopathologie et Psychanalyse, et englobement de l’ancien DESS Clinique Interculturelle : pathologies transculturelles et sociales sous forme de parcours au Master 2 pro. Psychologie clinique et pathologique (tous ces enseignements étant coordonnés par des Pr. appartenant au CPSC).

Avril 2005
Les étudiants en psychologie élisent des représentants qui rédigent une lettre au président de l’université (avec copie au ministère de l’éducation national) et font circuler une pétition (environ 300 signataires de Paris 13) pour faire part de leur souhait qu’une solution soit envisagée par rapport à cette réduction des choix d’orientation en psychopathologie clinique. En effet, il leur semble que cette situation mette en danger la formation et la recherche d’orientation psychanalytique à Paris 13. De plus, ces suppressions compromettent, pour la plupart des étudiants inscrits à Paris 13, l’aboutissement envisagé de leur cursus.
Les représentants seront reçus en Mai par le président de l’université, M. Neuman, et le vice-président, M. Jaisson, mais cette rencontre reste sans aucun effet.


Juin 2005
Etant donné l’échec leur l’initiative d’avril 05, les étudiants créent l’AFEPCOP : Association Fédérale des Etudiants de Paris 13 pour défendre la spécificité d’une Formation en Psychologie Clinique d’Orientation Psychanalytique.
Un représentant AFEPCOP sera élu dans chacun des trois conseils d’université (CA, CEVU, CS) aux élections de la rentrée universitaire 2005-2006 (décembre 2005).

Novembre 2005
Mme Allouch dépose une demande de reconnaissance d’une unité de recherche sous forme de laboratoire d’université qui conserverait la même équipe, les mêmes orientations de recherche et le même nom que l’unité dissolue en décembre 2004 : le CPSC.
Deux avis favorables seront émis par le ministère.

CS d'Avril 2006
Bien que la question de l’habilitation du laboratoire d’université ait été longuement discutée par les membres du CS et qu’un avis plutôt favorable se dégage, le vote est ajourné et remis au prochain CS.

Mai 2006
Les étudiants découvrent avec stupéfaction que le vote pour l’habilitation du laboratoire d’université proposé par Mme Allouch (depuis 6 mois) ne figure toujours pas à l’ordre du jour du prochain CS et ce malgré ce qui semblait avoir été décidé précédemment.
Grâce au concours de l’UPSY (Union nationale des étudiants Pour la liberté des pratiques PSY), l’AFEPCOP fait mettre en ligne une pétition réclamant la mise à l’ordre du jour au CS du 30 Mai du vote pour l’habilitation du laboratoire comme prévu.
Malgré un rendez-vous préalable avec M. Jaisson, une forte mobilisation des étudiants, enseignants, psychologues cliniciens et psychanalystes (1960 signataires de la pétition) et l’intervention d’une délégation étudiante au début du CS du 30 Mai, le vote pour l’habilitation du laboratoire d’université proposé par Mme Allouch n’est toujours pas mis à l’ordre du jour.
Après discussion et vote des membres du CS (16 pour que le vote ait lieu le jour même et 19 pour le report), le point « vote pour l’habilitation du laboratoire d’université » est prévu à l’ordre du jour du CS du 20 juin 06.

CS du 20 Juin 06
A l’initiative de M. Jaisson, la séance débute par un long rappel de l’historique des habilitations de laboratoires de recherche en psychologie clinique à Paris 13 depuis 1997. S’en est suivi l’intervention d’un avis extérieur, M. Claude Burztejn (Professeur de pédopsychiatrie à l’hôpital Louis Pasteur de Strasbourg), sur la question de l’autisme.
Après plusieurs heures de débat, avec notamment l’intervention de Mmes Allouch et Fourment, deux propositions sont soumises au vote : soit habilitation du laboratoire d’université proposé par Mme Allouch, soit intégration de toute l’équipe qui composait le CPSC au laboratoire national de recherche UTRPP dirigé par Mme Fourment.
16 membres du CS se prononcent pour la première proposition et 16 membres votent pour la seconde option. La voix du vice-président du CS étant prépondérante en cas d’ex-æquo, c’est la seconde option qui est validée par ce vote.
L’intégralité de l’ancienne équipe du CPSC, c’est-à-dire 7 professeurs et 5 maîtres de conférences, sera donc intégrée sous forme d’équipe indépendante à l’UTRPP, incluant la reconnaissance de la complète spécificité de son orientation psychanalytique. D’autre part, une dérogation sera attribuée pour rendre possible l’inscription pour l’année 2006-2007 des 18 doctorants qui souhaitaient entreprendre un travail avec la dite équipe.