Upsy- Union Nationale des Etudiants pour la Liberté des Pratiques Psys
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 motion commune pour la version 2 de l’avant projet de décret

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jcdardart
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MessageSujet: motion commune pour la version 2 de l’avant projet de décret   motion commune pour la version 2 de l’avant projet de décret EmptyDim 28 Mai - 1:24

[EDIT : Les représentants UPSY ont voté pour prendre position pour la 2ème version du décret d'application. Voici les 5 arguments qui fondent notre politique quant à ce décret. Pour plus de pertinence et de concision, nous en avons retranché l'introduction et la conclusion qui visaient, en interne, à exposer le contexte de cette prise de position. Pour la faire valoir à présent auprès d'autres interlocuteurs, il ne semble à présent pas utile de les conserver. De même, quelques changements rhétoriques sont intervenus dans le corps du texte pour le concentrer sur la substance de nos arguments.]


Notre prise de position en faveur de la deuxième mouture de l’avant-projet de décret sur les psychothérapies, repose sur cinq arguments que nous exposons ici. Nous les avons soumis au vote sur le forum d’U-psy (Union nationale des étudiants pour la liberté des pratiques psys) au sein de laquelle 13 universités et deux groupes sont présents. Parmi les 24 représentants de ces universités et groupes, 20 ont voté pour prendre position sur ces arguments, et 19 lui ont apporté un vote favorable.

Argument 1 : Du danger à moyen et long terme d’une formation de haut niveau à l’université

À l’heure où la psychologie d’orientation analytique perd du terrain dans bon nombre d’universités et n’existe même plus dans d’autres, la position qui viserait à requérir une formation importante pour l’obtention du titre de psychothérapeute nous semble plus que dangereuse. Comme en ont témoigné de nombreux étudiants sur le forum d’U-psy, les universités de psychologie tendent progressivement à remplacer, dans leurs formations cliniques, les enseignements de psychopathologie d’orientation psychanalytique par l’enseignement d’une psychopathologie inepte orientée par le DSM IV, à la faveur des départs en retraite. C’est ce que montre exemplairement la situation à Toulouse, Nantes, Paris XIII, et dans bien d’autres universités. Il en va certes de la responsabilité des enseignants qui ont laissé les tenants des TCC conquérir peu à peu leurs postes, mais cette tendance est aussi soutenue par les orientations actuelles de la politique de santé mentale. Les quelques places fortes où résiste l’orientation psychanalytique ne doivent pas nous leurrer : cet infléchissement de la politique de santé mentale est parti pour durer.

En conséquence, demander une formation de haut niveau en psychothérapie, c’est bel et bien ouvrir un véritable boulevard aux cognitivo-comportementalistes pour la formation des psychothérapeutes. Les tenants des T.C.C. demandent également une formation de niveau Master, car ils savent très bien qu’une formation de 150 heures ne leur permettrait pas d’arriver à leurs fins, à savoir inonder le marché de la santé mentale de psychothérapeutes cognitivo-comportementalistes qui soient assez crédibles pour être embauchés. Si les enseignants d’orientation T.C.C. croissent en nombre dans les départements ou U.F.R. de psychologie, et même si les choses restent en l’état, les futurs psychothérapeutes seront donc majoritairement formés à ces méthodes. Est-ce ce que nous voulons ?

Argument 2 : Du leurre de la « protection de l’usager »

Le seul argument qui reste aux défenseurs d’une formation de niveau Master est la volonté de protéger l’usager. Il nous semble que cette logique débouche sur des mesures liberticides, la protection passant par le contrôle et l’évaluation des pratiques. En choisissant de défendre la liberté des pratiques psys, nous, membres de l’Union nationale étudiante, affirmons que le choix de sa pratique par le professionnel doit être laissé libre du point de vue de la loi. Nous soulignons l’importance d’un choix singulier, celui du patient que nous pensons capable de choisir pour lui-même un psy qui lui convienne. Nous nous faisons une trop haute opinion des patients, pour considérer qu’il faudrait leur indiquer la voie de l’analyste sérieux type, comme s’ils n’étaient pas eux-mêmes en mesure de choisir (plus que de trouver) la leur.

Se tromper ou réussir du premier coup à trouver à qui s’adresser, tâtonner dans le cheminement d’une thérapie, même quand on a trouvé, tout de suite, le psy qui nous convenait, c’est ce qu’implique le temps logique et singulier d’un sujet. L’exigence que personne ne choisisse pour nous à qui il faudrait aller parler du plus intime de notre être, que personne ne choisisse quelle formation les thérapeutes sérieux devraient avoir, est la nôtre. Exiger que tout praticien ait un cursus de psychologie clinique, c’est trop, car c’est d’abord trop peu, s’il est vrai que ce n’est pas d’abord de savoir mais d’éthique qu’il s’agit là. Laissons donc les patients choisir au lieu de choisir pour eux. En ce qui concerne le thérapeute, c’est son éthique et son désir seuls qui doivent l’orienter, tandis qu’une loi lui imposant des « bonnes pratiques » le déchargerait de toute réflexion clinique.

C’est précisément parce que la notion de sujet que nous défendons est celle d’un sujet dont prévaut la singularité, que toute volonté d’imposer une norme aux pratiques psys nous semble erronée et dangereuse. Un « le même pour tous » qui se phénoménaliserait sous les espèces, d’un « pour tous, le même psy », « pour tous, la même formation », « pour tous, les mêmes garanties » procède d’une logique totalitaire. Chacun est responsable pour lui-même et jamais aucun diplôme ne garantira le sérieux d’une pratique. De fait, à l’université, on peut bien enseigner une thèse ici, une autre là, suivre avec un enseignant, une orientation, puis une autre l’instant d’après. Le discours universitaire prétend que tous les savoirs se valent, que le savoir est par ailleurs prompt à combler notre division. Nous pensons le contraire. L’exigence que notre responsabilité induit, ce n’est pas un diplôme universitaire qui nous la garantit, elle ne relève pas d’un savoir universel, mais d’un choix, d’une décision singulière et éthique. Si les plus grands cliniciens sont savants, les savants ne font pas nécessairement de bons cliniciens, c’est un fait.

Argument 3 : Une formation a minima préserve la liberté des pratiques et le choix du praticien par le patient

S’il faut absolument donner un contenu au titre de psychothérapeute, s’il faut que ce titre soit validé, et puisqu’il y a apparence que nous n’échapperons pas à une législation sur le titre de psychothérapeute, alors il nous semble que ce titre ne doit recouvrir qu’une formation minimum, qui ne laisse croire ni aux patients ni aux thérapeutes eux-mêmes, qu’une formation universitaire suffit à faire de nous de bons cliniciens. Nous réclamons le droit de choisir à qui nous adresser, et que les praticiens aient la formation qu’ils jugent eux-mêmes adéquate. Libre à chaque patient de choisir le psy qui lui convient, de consulter les annuaires des analystes et psychothérapeutes, dans lesquels les formations suivies sont inscrites.

Argument 4 : De l’inanité de l’argument quant à la concurrence faite aux psychologues par les psychothérapeutes deuxième version

On nous fait miroiter le risque de voir des personnes ayant un très faible cursus universitaire (les psychothérapeutes de la deuxième version) prendre la place des psychologues. Ceci ne se produira pas si les psychothérapeutes ont un cursus extrêmement faible. En effet, on préfèrera embaucher un psychothérapeute ayant par ailleurs un diplôme de psychologue, qu’un psychothérapeute n’ayant pas d’autres titres. On voit bien en effet que c’est ce qui se passe déjà avec les éducateurs. Peu d’entre eux trouvent à se faire embaucher quand ils ne sont qu’éducateurs. On embauche de préférence un éducateur qui est aussi psychologue, on le paye alors au prix d’un éducateur… Donc nul risque que les psychologues se fassent piquer leur travail par les nouveaux psychothérapeutes non formés : ce sont eux qui auront leurs postes. En revanche, s’ils sont formés à un niveau Master en psychopathologie, ils feront directement concurrence aux psychologues, ayant presque la même formation qu’eux.

Il est bien sûr légitime d’être payé en rapport avec son niveau de formation, il est donc difficile de se réjouir de ce qu’on obtienne des postes bien en deçà de celui-ci. Mais ce combat-là est syndical et ne se réduit pas à ce décret. C’est un autre combat qu’il nous faudra mener, et pourquoi pas dès celui-ci passé. Par ailleurs, certains craignent que les psychothérapeutes formés à très bas niveau ne puissent pas revendiquer l’autonomie de leur pratique et risquent de se voir pris dans la hiérarchie – contrairement au statut qu’ont négocié les psychologues – et donc de voir leurs pratiques prescrites, dépendantes des orientations politiques de leur hiérarchie et contrôlées. Or, c’est déjà le cas pour les psychologues. Cet effet ne sera pas induit par le décret car il est déjà en œuvre : encore un combat à mener. En effet, malgré les avantages du statut des psychologues, fort peu parviennent à le faire respecter aujourd’hui dans les institutions et se retrouvent néanmoins à faire passer des tests, par exemple, sur ordre de leur hiérarchie. Cette situation ne dépend pas, là encore, du seul décret dont nous traitons ici, mais de toute la politique de santé mentale.

Argument 5 : Tirer les conséquences de l’impossibilité de l’abrogation

Nous sommes tous pour l’abrogation de la loi visant à légiférer sur le titre de psychothérapeute. Nous sommes tous pour que le titre de psychothérapeute ne soit pas validé par l’Etat. Mais l’abrogation ne semble pas être une option, même en cas d’alternance politique. Jean-Pierre Sueur nous a appris récemment, que peu d’hommes politiques étaient au fait de ce dossier fort complexe. Par ailleurs, de nombreux hommes politiques de gauche soutiennent ce mouvement qui va vers une législation sur le titre de psychothérapeute au nom de la protection de l’usager et de la transparence. Si donc, on ne peut l’éviter, il faut réclamer une loi qui aille le plus possible dans le sens de l’abrogation, c’est-à-dire vers la réglementation la plus légère possible. Le titre validé par l’Etat étant alors minime (puisque les psychothérapeutes n’auront pas de diplôme, ou un diplôme minimal), la loi se trouve vidée de son contenu dans ce qu’il avait d’inquiétant. On évite ainsi la création d’un nouveau titre.

On obtient alors des conséquences qui sont les plus proches possible de l’abrogation. Nous visons ainsi les conséquences de nos désirs, conformément à ce que l’éthique freudienne nous apprend à faire.

Puisque l’ensemble de la politique actuelle en santé mentale va dans le sens de toujours plus de législation, préparons nous à en limiter les effets. La deuxième mouture du décret d’application de l’Article 52 est la plus à même de ce faire.

Alice Creff (Rennes 2), Anaëlle Lebovits (Dix-it) et Caroline Leduc (Rennes 2), pour U-psy.
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MessageSujet: les orientations de L'union nationale des étudiants!   motion commune pour la version 2 de l’avant projet de décret EmptyJeu 1 Juin - 20:26

Bonjour à tous!

je sais que même si c'est voter je voudrais revenir sur l'argument premier! sur la notion du positionnement des TCC qui transparait! il me semble que ma remarque ici va dans le sens de l'ouverture de ce forum! en effet, il avait été choisi de prendre le nom UPSY liberté pratique psy et la si je comprend bien on fustige les TCC!! moi je me positionne autrement!
nous travaillons avant tout dans la dimension humaine, des psycha au Tcc! et la dans ce conflit nous déservons complétement notre cause! je comprend pas bien ce virage que prend la coordination des etudiants en multipliant les actions... je l'ai déja dit mais j'ai du mal à suivre tout cela et tout ce qui en est sous jacent!!!

les TCC nommés ainsi prennent de la place, il me semble que ce qui serait intéressant de reconnaitre c'est un travail possible conjointement TTC et psycha et autres!!

bien à vous tous! en attendant vos réactions!
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Véronique IPSa




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MessageSujet: Re: motion commune pour la version 2 de l’avant projet de décret   motion commune pour la version 2 de l’avant projet de décret EmptyJeu 1 Juin - 20:29

c'est moi véronique de l'ipsa qui vient d'emettre le dernier message! je n'étais apparament pas connecté!??
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Cécile Martin

Cécile Martin


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MessageSujet: Re: motion commune pour la version 2 de l’avant projet de décret   motion commune pour la version 2 de l’avant projet de décret EmptyJeu 1 Juin - 22:56

je suis d'accord avec toi. Very Happy
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jcdardart
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MessageSujet: Re: motion commune pour la version 2 de l’avant projet de décret   motion commune pour la version 2 de l’avant projet de décret EmptyVen 2 Juin - 1:52

l'argument 1 dit surtout que la formation universitaire à haut degret imposerait les Tcc de manière unique à long terme sans dire que les TCC doivent absentde l'université.

De plus militer pour la liberté des pratiques psy c'est combatre la standardisation de la pratique clinique. Or les TCC vont clairement dans le sens de la standardisation puisque c'est justement leur argument pour montrer leur supériorité dérrière le principe de la validation scientifique basée sur des protocoles, des grilles de lectures.
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Véronique IPSa




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MessageSujet: Re: motion commune pour la version 2 de l’avant projet de décret   motion commune pour la version 2 de l’avant projet de décret EmptyVen 2 Juin - 2:05

bonsoir,

je pense qu'au regard de ma formation de psychologue clinicienne - que j'ai choisi d'orienter dans la visée analytique- ce qu'il me semble avoir appris c'est de savoir faire "un pas de coté".
je me situe ici aussi dans ce positionnement, il me semble qu'il faut entendre cela et savoir se décaler du """ conflit TCC vs psychanalyse"""" et plutot démontrer en quoi nous pouvons être complémentaire. Parce que cela est possible!!!d'ailleurs j'aimerais avoir les sources de ses arguments, s'ils sont représentatifs!!!
je pense qu'il ne faut pas opérer de segrégation à l'égard des pratiques au risque d'en ériger d'autre au rang de dogme!!!
. c'est en cela que l'on peut se nommer lutter contre les standardisations.
Aussi, et enfin, il me semble à la lecture de tout cela, je le redis ne fait qu'amalgamer les causes que l'on défend. ça n'a que le mérite de les desservir!!!

à bientot Véronique IPSA.[/quote]
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jcdardart
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MessageSujet: Re: motion commune pour la version 2 de l’avant projet de décret   motion commune pour la version 2 de l’avant projet de décret EmptyVen 2 Juin - 2:25

Encore une fois, je le répète on ne milite pas pour l'absence des TCC à l'Université mais contre le danger que'elles soient imposées de manières uniques.

En fait il ya deux choses qui peuvent être pris l'un pour l'autre:
- le débat scientifique entre TCC vs Psychanalyse
- le fait que la séduction dees TCC peuvent faire disparaitre les autres orientations.

c'est surtout sur le deuxième axe que nous nous situons, en premier lieu. L'idée est de laisser le choix entre différentes orientation.

mais u,e part de ce que nous combattons est représentée largement dans les TCC. mais je rappelle quon le milite pour le maintien d'une clinique non standardisé sans pour autant vouloir la disparition complêtes de pratiques standardisés. Ce qu'on met en avant c'est la possibilité d'un choix.
Le ton révolté que prend nos textes peut parraître exagéré, mais n'oublions pas que la révolte est un non fondé sur oui. Quelque chose qui dit que "je mérite un autre sort ainsi que mon voisin". Comme dirait Camus : "je me révolte donc nous sommes"
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Véronique IPSa




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MessageSujet: Re: motion commune pour la version 2 de l’avant projet de décret   motion commune pour la version 2 de l’avant projet de décret EmptyVen 2 Juin - 8:32

bonjour!

J'entends bien tout cela mais la logique d'accepter une formation courte aux psychothérapeutes pour bloquer les TCC; je trouve ça assez limites en fait. j'ai peur que de choisir une loi vide de contenu et lacunaire comme la dernière version du 7avril ne se fasse au détriment d'une ethique et d'une pratique psycothérapique qui viendrait entaché le bien fondé et l'utilité de ses pratiques psy justement. nous allons dans le sens d'une psycho à bas prix...
pour revenir sur l'article 4 s'il existe des educateurs psychologues, il me semble plutot que c'est par le manque et la précarité en lien avec l'offre d'emploi pour les psychologues.
à plus...
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jcdardart
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MessageSujet: Re: motion commune pour la version 2 de l’avant projet de décret   motion commune pour la version 2 de l’avant projet de décret EmptyVen 2 Juin - 11:43

C'est au nom de l'ethique que nous défendons l'idée qu'elle ne peut être imosé par un nombre d'année ou par une loi. l'éthique ne fait véritablement sens que dés lors qu'elle un acte de sujet, c'est à dire qu'il fait son propre choix de lui même, en dehors de toute soumission à un Autre. La façon dont s'inscript un psychothérapeute dans un champ et des techniques et qui résulterait d'un choix personnel est la première garantie minimal pour un patient qui est façe, à ce moment là, à une personne authentique.
Afin de laisser le plus possible la possibilité à un futur thérapeute de choisir la façon dont il va se former, le plus judicieux et d'imposer une obligation minimale. Car si l'on veut être logique plus on nous oblige moins on choisi librement.
Cette liberté est essentielle car c'est parce qu'on est libre de faire un choix qu'on en est responsable. On ne peut être tenu responsable de ce qu'on nous impose ou oblige à faire ("c'est pas moi c'est l'autre"), si ce n'est justement cette servitude. Upsy s'est fondé dans le refus de cette servitude.
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Benoît Delarue




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MessageSujet: o   motion commune pour la version 2 de l’avant projet de décret EmptyVen 2 Juin - 12:11

Il est vrai que le manque de poste pour les psychologues est un réel problème, alors pourquoi vouloir que les psychothérapeutes aient un niveau master ? Cela viendrait concurrencer directement les psychologues et leurs postes dans les institutions.

D'autre part, nous savons bien que le diplôme universitaire n'offre aucune garantie sur la qualité et le sérieux d'un psy.

Enfin, si nous défendons l'enseignement de la psychanalyse à l'Université, nous défendons aussi la diversité des pratiques et leur enseignement dans les formations cliniques à la fac. Or, la tendance actuelle, c'est un fait, est à la disparition de la psychanalyse dans les enseignements et son remplacement par les TCC. Le nombre d'enseignants orientés par la psychanalyse et dont les postes sont repris par des cognitivistes est éloquant. Il ne s'agit pas d'une pratique que nous voulons ériger en dogme, ni même de vouloir marier psychanalyse et TCC car cela relève de la responsabilité de chacun de "se mélanger les pinceaux".

On souhaite que la diversité des pratiques psys soit respectée et la liberté de choisir sa pratique soit toujours effective. Les TCC, comme le souligne JC, impliquent d'elles-mêmes un modèle de standardisation universalisant des pratiques. Le pire serait de leur donner exactement ce qu'ils veulent : des psychothérapeutes niveau master qu'ils pourront former à leur guise.

Benoît D
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