Upsy- Union Nationale des Etudiants pour la Liberté des Pratiques Psys
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 Débat sur une motion commune pour le deuxième décret

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Alice Creff
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Alice Creff




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MessageSujet: Débat sur une motion commune pour le deuxième décret   Débat sur une motion commune pour le deuxième décret EmptyMar 23 Mai - 23:12

[EDIT : Les représentants UPSY ont voté pour prendre position pour la 2ème version du décret d'application. Voici les 5 arguments qui fondent notre politique quant à ce décret. Pour plus de pertinence et de concision, nous en avons retranché l'introduction et la conclusion qui visaient, en interne, à exposer le contexte de cette prise de position. Pour la faire valoir à présent auprès d'autres interlocuteurs, il ne semble à présent pas utile de les conserver. De même, quelques changements rhétoriques sont intervenus dans le corps du texte pour le concentrer sur la substance de nos arguments.]

Notre prise de position en faveur de la deuxième mouture de l’avant-projet de décret sur les psychothérapies, repose sur cinq arguments que nous exposons ici. Nous les avons soumis au vote sur le forum d’U-psy (Union nationale des étudiants pour la liberté des pratiques psys) au sein de laquelle 13 universités et deux groupes sont présents. Parmi les 24 représentants de ces universités et groupes, 20 ont voté pour prendre position sur ces arguments, et 19 lui ont apporté un vote favorable.

Argument 1 : Du danger à moyen et long terme d’une formation de haut niveau à l’université

À l’heure où la psychologie d’orientation analytique perd du terrain dans bon nombre d’universités et n’existe même plus dans d’autres, la position qui viserait à requérir une formation importante pour l’obtention du titre de psychothérapeute nous semble plus que dangereuse. Comme en ont témoigné de nombreux étudiants sur le forum d’U-psy, les universités de psychologie tendent progressivement à remplacer, dans leurs formations cliniques, les enseignements de psychopathologie d’orientation psychanalytique par l’enseignement d’une psychopathologie inepte orientée par le DSM IV, à la faveur des départs en retraite. C’est ce que montre exemplairement la situation à Toulouse, Nantes, Paris XIII, et dans bien d’autres universités. Il en va certes de la responsabilité des enseignants qui ont laissé les tenants des TCC conquérir peu à peu leurs postes, mais cette tendance est aussi soutenue par les orientations actuelles de la politique de santé mentale. Les quelques places fortes où résiste l’orientation psychanalytique ne doivent pas nous leurrer : cet infléchissement de la politique de santé mentale est parti pour durer.

En conséquence, demander une formation de haut niveau en psychothérapie, c’est bel et bien ouvrir un véritable boulevard aux cognitivo-comportementalistes pour la formation des psychothérapeutes. Les tenants des T.C.C. demandent également une formation de niveau Master, car ils savent très bien qu’une formation de 150 heures ne leur permettrait pas d’arriver à leurs fins, à savoir inonder le marché de la santé mentale de psychothérapeutes cognitivo-comportementalistes qui soient assez crédibles pour être embauchés. Si les enseignants d’orientation T.C.C. croissent en nombre dans les départements ou U.F.R. de psychologie, et même si les choses restent en l’état, les futurs psychothérapeutes seront donc majoritairement formés à ces méthodes. Est-ce ce que nous voulons ?

Argument 2 : Du leurre de la « protection de l’usager »

Le seul argument qui reste aux défenseurs d’une formation de niveau Master est la volonté de protéger l’usager. Il nous semble que cette logique débouche sur des mesures liberticides, la protection passant par le contrôle et l’évaluation des pratiques. En choisissant de défendre la liberté des pratiques psys, nous, membres de l’Union nationale étudiante, affirmons que le choix de sa pratique par le professionnel doit être laissé libre du point de vue de la loi. Nous soulignons l’importance d’un choix singulier, celui du patient que nous pensons capable de choisir pour lui-même un psy qui lui convienne. Nous nous faisons une trop haute opinion des patients, pour considérer qu’il faudrait leur indiquer la voie de l’analyste sérieux type, comme s’ils n’étaient pas eux-mêmes en mesure de choisir (plus que de trouver) la leur.

Se tromper ou réussir du premier coup à trouver à qui s’adresser, tâtonner dans le cheminement d’une thérapie, même quand on a trouvé, tout de suite, le psy qui nous convenait, c’est ce qu’implique le temps logique et singulier d’un sujet. L’exigence que personne ne choisisse pour nous à qui il faudrait aller parler du plus intime de notre être, que personne ne choisisse quelle formation les thérapeutes sérieux devraient avoir, est la nôtre. Exiger que tout praticien ait un cursus de psychologie clinique, c’est trop, car c’est d’abord trop peu, s’il est vrai que ce n’est pas d’abord de savoir mais d’éthique qu’il s’agit là. Laissons donc les patients choisir au lieu de choisir pour eux. En ce qui concerne le thérapeute, c’est son éthique et son désir seuls qui doivent l’orienter, tandis qu’une loi lui imposant des « bonnes pratiques » le déchargerait de toute réflexion clinique.

C’est précisément parce que la notion de sujet que nous défendons est celle d’un sujet dont prévaut la singularité, que toute volonté d’imposer une norme aux pratiques psys nous semble erronée et dangereuse. Un « le même pour tous » qui se phénoménaliserait sous les espèces, d’un « pour tous, le même psy », « pour tous, la même formation », « pour tous, les mêmes garanties » procède d’une logique totalitaire. Chacun est responsable pour lui-même et jamais aucun diplôme ne garantira le sérieux d’une pratique. De fait, à l’université, on peut bien enseigner une thèse ici, une autre là, suivre avec un enseignant, une orientation, puis une autre l’instant d’après. Le discours universitaire prétend que tous les savoirs se valent, que le savoir est par ailleurs prompt à combler notre division. Nous pensons le contraire. L’exigence que notre responsabilité induit, ce n’est pas un diplôme universitaire qui nous la garantit, elle ne relève pas d’un savoir universel, mais d’un choix, d’une décision singulière et éthique. Si les plus grands cliniciens sont savants, les savants ne font pas nécessairement de bons cliniciens, c’est un fait.

Argument 3 : Une formation a minima préserve la liberté des pratiques et le choix du praticien par le patient

S’il faut absolument donner un contenu au titre de psychothérapeute, s’il faut que ce titre soit validé, et puisqu’il y a apparence que nous n’échapperons pas à une législation sur le titre de psychothérapeute, alors il nous semble que ce titre ne doit recouvrir qu’une formation minimum, qui ne laisse croire ni aux patients ni aux thérapeutes eux-mêmes, qu’une formation universitaire suffit à faire de nous de bons cliniciens. Nous réclamons le droit de choisir à qui nous adresser, et que les praticiens aient la formation qu’ils jugent eux-mêmes adéquate. Libre à chaque patient de choisir le psy qui lui convient, de consulter les annuaires des analystes et psychothérapeutes, dans lesquels les formations suivies sont inscrites.

Argument 4 : De l’inanité de l’argument quant à la concurrence faite aux psychologues par les psychothérapeutes deuxième version

On nous fait miroiter le risque de voir des personnes ayant un très faible cursus universitaire (les psychothérapeutes de la deuxième version) prendre la place des psychologues. Ceci ne se produira pas si les psychothérapeutes ont un cursus extrêmement faible. En effet, on préfèrera embaucher un psychothérapeute ayant par ailleurs un diplôme de psychologue, qu’un psychothérapeute n’ayant pas d’autres titres. On voit bien en effet que c’est ce qui se passe déjà avec les éducateurs. Peu d’entre eux trouvent à se faire embaucher quand ils ne sont qu’éducateurs. On embauche de préférence un éducateur qui est aussi psychologue, on le paye alors au prix d’un éducateur… Donc nul risque que les psychologues se fassent piquer leur travail par les nouveaux psychothérapeutes non formés : ce sont eux qui auront leurs postes. En revanche, s’ils sont formés à un niveau Master en psychopathologie, ils feront directement concurrence aux psychologues, ayant presque la même formation qu’eux.

Il est bien sûr légitime d’être payé en rapport avec son niveau de formation, il est donc difficile de se réjouir de ce qu’on obtienne des postes bien en deçà de celui-ci. Mais ce combat-là est syndical et ne se réduit pas à ce décret. C’est un autre combat qu’il nous faudra mener, et pourquoi pas dès celui-ci passé. Par ailleurs, certains craignent que les psychothérapeutes formés à très bas niveau ne puissent pas revendiquer l’autonomie de leur pratique et risquent de se voir pris dans la hiérarchie – contrairement au statut qu’ont négocié les psychologues – et donc de voir leurs pratiques prescrites, dépendantes des orientations politiques de leur hiérarchie et contrôlées. Or, c’est déjà le cas pour les psychologues. Cet effet ne sera pas induit par le décret car il est déjà en œuvre : encore un combat à mener. En effet, malgré les avantages du statut des psychologues, fort peu parviennent à le faire respecter aujourd’hui dans les institutions et se retrouvent néanmoins à faire passer des tests, par exemple, sur ordre de leur hiérarchie. Cette situation ne dépend pas, là encore, du seul décret dont nous traitons ici, mais de toute la politique de santé mentale.

Argument 5 : Tirer les conséquences de l’impossibilité de l’abrogation

Nous sommes tous pour l’abrogation de la loi visant à légiférer sur le titre de psychothérapeute. Nous sommes tous pour que le titre de psychothérapeute ne soit pas validé par l’Etat. Mais l’abrogation ne semble pas être une option, même en cas d’alternance politique. Jean-Pierre Sueur nous a appris récemment, que peu d’hommes politiques étaient au fait de ce dossier fort complexe. Par ailleurs, de nombreux hommes politiques de gauche soutiennent ce mouvement qui va vers une législation sur le titre de psychothérapeute au nom de la protection de l’usager et de la transparence. Si donc, on ne peut l’éviter, il faut réclamer une loi qui aille le plus possible dans le sens de l’abrogation, c’est-à-dire vers la réglementation la plus légère possible. Le titre validé par l’Etat étant alors minime (puisque les psychothérapeutes n’auront pas de diplôme, ou un diplôme minimal), la loi se trouve vidée de son contenu dans ce qu’il avait d’inquiétant. On évite ainsi la création d’un nouveau titre.

On obtient alors des conséquences qui sont les plus proches possible de l’abrogation. Nous visons ainsi les conséquences de nos désirs, conformément à ce que l’éthique freudienne nous apprend à faire.

Puisque l’ensemble de la politique actuelle en santé mentale va dans le sens de toujours plus de législation, préparons nous à en limiter les effets. La deuxième mouture du décret d’application de l’Article 52 est la plus à même de ce faire.

Alice Creff (Rennes 2), Anaëlle Lebovits (Dix-it) et Caroline Leduc (Rennes 2), pour U-psy.
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jcdardart
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MessageSujet: Re: Débat sur une motion commune pour le deuxième décret   Débat sur une motion commune pour le deuxième décret EmptyMer 24 Mai - 1:21

J'ai voté pour car justement cette motion est la moins éloignée de l'abrogation de l'art 52. Or on aura droit à une troisième version beaucoup moins vide et donc plus éloignée de l'abrogation . Des trois versions celle-là est la moins pire. En tant qu'abrogationniste je soutiens la motion écrite par Alice Creff, Anaëlle Lebovits et Caroline Leduc .



Je rappelle que le vote s'arrêtera samedi 27 mai minuit. Et qu'il sera adopté à la majorité absolue (50% + 1 voix) des votants
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Damien Guyonnet




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MessageSujet: Débat sur la motion commune   Débat sur une motion commune pour le deuxième décret EmptyMer 24 Mai - 4:02

J'encourage tous les étudiants responsables et amis des libertés à voter pour cette motion commune. Je trouve très pertinent les arguments dégagés par Alice Creff, Anaëlle Lebovits et Caroline Leduc, car ils nous éclairent, de manière logique, les vrais enjeux. Ce n'est pas de moral dont il s'agit mais d'éthique. Alors, puisqu'il faut être stratégique et accepter de se laisser "un peu" séduire par les politiques, acceptons cette deuxième mouture qui reste la moins pire.
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Benoît Delarue




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MessageSujet: prise de position   Débat sur une motion commune pour le deuxième décret EmptyMer 24 Mai - 15:46

Ce texte est d'une incroyable clarté, il met en lumière de façon remarquable et très argumentée le pourquoi d'une prise de position pour la seconde version. Merci de nous rendre ça lisible, je soutiens votre texte à 100 % et je suis également pour me positionner en faveur de cette seconde version.

Benoît D
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Anaëlle L




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MessageSujet: Re: Débat sur une motion commune pour le deuxième décret   Débat sur une motion commune pour le deuxième décret EmptyJeu 25 Mai - 15:33

je vote pour
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KONTAKIOTIS STYLIANOS




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MessageSujet: Re: Débat sur une motion commune pour le deuxième décret   Débat sur une motion commune pour le deuxième décret EmptyJeu 25 Mai - 15:35

Chers amis j'ai voté oui car je partage le meme avis avec les autres camarades!
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Caroline




Féminin Nombre de messages : 45
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MessageSujet: Re: Débat sur une motion commune pour le deuxième décret   Débat sur une motion commune pour le deuxième décret EmptyJeu 25 Mai - 15:47

J'ai voté pour moi aussi.
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Alice Creff




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Localisation : Rennes 2
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MessageSujet: Re: Débat sur une motion commune pour le deuxième décret   Débat sur une motion commune pour le deuxième décret EmptyJeu 25 Mai - 15:58

J'ai voté pour également.

Alice
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BORDEAU karim




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MessageSujet: Sur la motion commune   Débat sur une motion commune pour le deuxième décret EmptyJeu 25 Mai - 16:34

Je suis pour cette motion commune qui en effet articule très bien en quoi le discours analytique, pourtant aintinomique à celui de l'université, peut se faire entendre dans celle-ci. C'était le pari de Lacan. Le département de psychanalyse Pari VIII est né de celui-ci. J.A Miller et quelques autres, toujours plus nombreux, continuent à frayer ce chemin, qui n'est pas sans risque. Relevons ce défi pour faire barrage à l'obscurantisme d'aujourd'hui. C'est un devoir auquel nous ne pouvons pas nous dérober.

Karim Bordeau.

représentant de Paris VIII.
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alexandra R.




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MessageSujet: Re: Débat sur une motion commune pour le deuxième décret   Débat sur une motion commune pour le deuxième décret EmptyJeu 25 Mai - 16:37

comme disait kant, donner à une clause éthique une forme vide de contenu, est le seul moyen pour être sûr que le contenu ne sera pas mauvais et ne pourra pas favoriser les intérêts des uns au détriment des autres ...javascript:emoticonp('Wink')
Wink Wink


Dernière édition par le Jeu 25 Mai - 18:12, édité 2 fois
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BORDEAU karim




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Localisation : Paris VIII département de psychanalyse.
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MessageSujet: Re: Débat sur une motion commune pour le deuxième décret   Débat sur une motion commune pour le deuxième décret EmptyJeu 25 Mai - 17:43

Cette motion commune met le doigt sur ce qui est en effet le nerf de notre débat : la question de la garantie. L'idée d'un diplôme à minima est dans cette perspective excellente.
Chercher à toute force une garantie universitaire quant à une formation dans le champ de la santé mentale, c'est retourner à l'idée qu'un savoir absolu puisse régler la question. Cela mène au pire et embrouille le désir.
Nous savons, grâce à l'enseignement de Lacan, que c'est en effet le désir du psychnalyste qui est le levier essentiel, et qui vient faire obstacle à l'idée d'un savoir déjà-là obstruant la perspective éthique dans laquelle nous devons nous situer.
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guillaume roy




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MessageSujet: Re: Débat sur une motion commune pour le deuxième décret   Débat sur une motion commune pour le deuxième décret EmptyVen 26 Mai - 11:04

j'ai voté pour également
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mp




Féminin Nombre de messages : 12
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MessageSujet: Re: Débat sur une motion commune pour le deuxième décret   Débat sur une motion commune pour le deuxième décret EmptyVen 26 Mai - 11:50

Je trouve l'argument 2 de cette prise de position particulièrement pertinent, il me semble que c'est exactement là "le nerf de la guerre".
Je vote pour la deuxième mouture du decret. Et qu'on arrête de nous tenir en haleine avec ça ... Le débat est lancé, il reste tant à faire pour veiller à la liberté des pratiques psy.
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Vince

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Masculin Nombre de messages : 12
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Localisation : Angers
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MessageSujet: Re: Débat sur une motion commune pour le deuxième décret   Débat sur une motion commune pour le deuxième décret EmptyVen 26 Mai - 15:33

J'ai voté pour ! Very Happy
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Olivier




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MessageSujet: Pour   Débat sur une motion commune pour le deuxième décret EmptyVen 26 Mai - 23:08

J'ai voté pour
Bravo pour l'argumentaire que je découvre ce soir!
J'ai apprécié surtout l'argument 5.
Quelles sont les chances d'un tel texte d'influer le vote des députés?
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Caroline




Féminin Nombre de messages : 45
Localisation : Rennes 2
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MessageSujet: Re: Débat sur une motion commune pour le deuxième décret   Débat sur une motion commune pour le deuxième décret EmptyVen 26 Mai - 23:18

L'article 52 a déjà été voté (4 lectures Assemblée nationale - Sénat). C'est bien plutôt le ministre qui va signer le décret qu'il faudrait convaincre...
Je pense que si ça ne tenait qu'à lui, ce ne serait pas trop dur.

Une fois le vote clos, on enverra le texte au ministère.
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Anaëlle L




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MessageSujet: Re: Débat sur une motion commune pour le deuxième décret   Débat sur une motion commune pour le deuxième décret EmptySam 27 Mai - 15:22

On ne sait pas tant qu'on l'a pas fait, puisque c'est après-coup qu'on pourra dire quels ont été les effets du texte et du vote.
Mon idée était la suivante: il y a eu des pressions pour que le titre de psychothérapeute passe par l'université, nous opèrons une contre-pression.
bien à toi,
AL
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ketufa




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MessageSujet: Re: Débat sur une motion commune pour le deuxième décret   Débat sur une motion commune pour le deuxième décret EmptySam 27 Mai - 15:41

Je suis bien en accord avec ce qui est écrit dans ce document qui traduit une grande maturité et une réflexion qui est maintenant bien solide.

Cependant, je me trouve dans une position délicate. Je pense en effet que le principe de l’article 52 est à rejeter et pour les mêmes raisons que vous évoquez dans cette motion.
Je comprends bien qu’il est question de faire en sorte de limiter les « dégâts » et de préserver des pratiques, tout comme la profession de psychologue.
Je ne peux pourtant me suffire de cette situation. Accepter ce deuxième décret, c’est mettre le doigt dans l’engrenage, c’est aussi en accepter une partie des dérives.
Cependant, c’est peut être éviter une troisième mouture qui serait pire. Et il est vrai que l’actualité des psychothérapies comme de la psychanalyse ne nous laisse pas augurer d’aboutir à quelque chose de consensuel, tant les déchirements et les positions obscurcissent le débat.
Alors que faire ?
Je me dis que nous devrions continuer à demander l’abrogation de l’article 52. Mais je vois bien que je prends par ce discours une position de contestataire qui parait utopique.

Je constate un large consensus autour de cette nouvelle motion, ce qui n’est pas pour me déplaire puisque cela signe la nécessité d’agir. Je pense que nous devons en effet continuer d’agir pour informer les étudiants, mais pas seulement, afin de faire en sorte d’alerter l’opinion de la dérive en cours dans ce champ qui est catastrophique.

Peut être ne pourrons nous pas obtenir l’abrogation de l’article 52, peut être que cette deuxième mouture est la « moins pire ». Je veux bien l’accepter.
Mais j’espère que nous continuerons à nous mobiliser, à être vigilent et à médiatiser davantage les problématiques liées à cette profession, si le texte est adopté.

Je soutiendrais donc cette motion en espérant qu’elle signera en même temps le début d’une identité forte pour les psychologues.

Arno de Tours.
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jcdardart
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MessageSujet: Re: Débat sur une motion commune pour le deuxième décret   Débat sur une motion commune pour le deuxième décret EmptySam 27 Mai - 15:49

Il est evident que nous continuerons à agir et à être vigilant surtout qu'aprés le décret , il peut y avoir les décrets simples et les circulaires qui peuvent imposer bien autre chose comme le faisait remarquer Rolland Gori. De plus soutenir ce décret est la meilleure manière de ne pas tomber dans le piège de servir des enjeux corporatistes. En appuyany ce décret nous montrons bien da quel coté nous nous situons.
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Anaëlle L




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MessageSujet: Re: Débat sur une motion commune pour le deuxième décret   Débat sur une motion commune pour le deuxième décret EmptySam 27 Mai - 15:55

C'est parce que nous voulions l'abrogation que nous soutenons cette motion. On a plus intérêt à donner notre avis sur une loi qu'on ne peut éviter que demander l'abrogation, en sachant que nous ne l'aurons pas. Je suis cpdt, d'accord avec vous, il n'est pas question de fermer les yeux, une fois ce texte voté sur le forum. Nous avons probablement une vie entière de combat devant nous. Honneur aux combats qui nous attendent!
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Véronique IPSa




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MessageSujet: Re: Débat sur une motion commune pour le deuxième décret   Débat sur une motion commune pour le deuxième décret EmptyDim 28 Mai - 0:30

Oups je me suis planté dans la case à cocher ca doit être les exams tout ca!! je suis bien évidemment pour la motion commune et contre l'article 52 et tout ce qui va avec!! alors je sais pas si c'est possible de prendre en compte mon vote en ce sens ???
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jcdardart
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MessageSujet: Re: Débat sur une motion commune pour le deuxième décret   Débat sur une motion commune pour le deuxième décret EmptyDim 28 Mai - 0:37

si la machine dis que le vote est ainsi, on est pas obligé de lui obéir. Wink

donc sur 19 votes 19 "pour" cheers
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jcdardart
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Localisation : Paris
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MessageSujet: Re: Débat sur une motion commune pour le deuxième décret   Débat sur une motion commune pour le deuxième décret EmptyDim 28 Mai - 1:18

Sur 20 (parmi les 24 représentants Upsy) votes nous avons 19 voix en faveurs de cette motion commune pour 1 contre.

La motion est donc adoptée .
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Anaëlle L




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MessageSujet: Re: Débat sur une motion commune pour le deuxième décret   Débat sur une motion commune pour le deuxième décret EmptyDim 28 Mai - 2:16

alors, à l'unanimité, BRAVO!
AL
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Pascal




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Localisation : Marseille
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MessageSujet: Re: Débat sur une motion commune pour le deuxième décret   Débat sur une motion commune pour le deuxième décret EmptyLun 29 Mai - 11:25

Bonjour à tous,

Je tenais à en dire un peu plus sur ce qui a motivé mon vote contre cette motion.

Tout d'abord, je voudrais féliciter ses rédacteurs pour la clarté et la pertinence de leurs propos. J'ai longuement hésité… Effectivement, vu la tournure des événements, il vaut mieux éviter une troisième version du décret. A force d'en vouloir plus... on a le pire!
Alors oui, peut être il mieux vaut dire oui maintenant.

Toutefois:

    Les anciens « charlatans » (les non formés et/ou les sans éthique) et autres ne se diront plus psychothérapeutes (peut être) mais coach, bio énergéticien, gestalt thérapeute… ce qui pour les usagers ne changera pas grand-chose, d’autant plus que coté psychothérapeutes, il leur faudra faire la distinction entre des professionnels bien formés et d’autres «malformés»… faisons un guide dès maintenant ce ne sera pas évident… ! Rolling Eyes

    Pour moi la psychothérapie est quelque chose d’important, je me demande comment soutenir qu’on la dévalue par une formation de bas niveau.

Je peux comprendre qu’on fasse au moins pire, mais je pense que demander l’abrogation d’une loi (Art. 52) n’est ni accepter une deuxième version d’un décret d’application, ni demander une troisième proposition
Il y a évidement quelques enjeux corporatistes de la part de nombreux syndicats ou associations… j’ai encore du mal à comprendre que beaucoup parmi eux se cassent la tête pour faire des propositions alors que la loi elle-même est à remettre en question ! Enfin, c’est mon avis…

Dans tous les cas, je suis aujourd’hui encore avec vous et je soutiens la motion commune d’Upsy. cheers

Aux plaisirs de nos prochains échanges,


Pascal

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MessageSujet: Re: Débat sur une motion commune pour le deuxième décret   Débat sur une motion commune pour le deuxième décret Empty

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